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Une aventure médocaine

16 novembre 2014

Petit survol du nord du vignoble médocain

Partons de la Pointe de Graves pour longer l'estuaire de la Gironde pour arriver du côté de Blaye et admirer les 3 appellations communales (Saint-Estèphe, Pauillac et Saint-Julien).

Bon voyage !

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18 mai 2014

Petit retour dans le Médoc... avec une parcelle unique en son genre

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Peu de temps après moi, Pierre est retourné dans le Médoc ces derniers jours, et il est retourné voir une parcelle expérimentale plantée par le Château Palmer en 2008 (que l'on aperçoit en arrière-plan sur la photo ci-dessus).

Palmer-3

 

Elle est en effet plantée à 20.000 pieds par hectare (0.50 m sur 1 m), ce qui n'est pas tout à fait unique dans le Bordelais, mais une première dans un GCC médocain. Lidée était d'avoir moins de grappes par pied, mais de meilleure qualité.

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D'après une discussion que j'ai eue il y a quelques semaines à Palmer, ce n'est pour l'instant pas plus convaincant que cela, mais elle sont encore bien jeunes pour en tirer des leçons définitives.

Carte-Palmer

29 août 2013

À nous, Saint-Émilion !

banniere stemilion

La suite de l'aventure, c'est ICI

26 octobre 2012

Ça y est, notre livre est consultable en ligne

Crus Classés du Médoc est enfin consultable sur calaméo (qui a bien voulu nous héberger).

Pour le feuilleter, le lien :

 

Bonne lecture !

 

 

 

 

14 décembre 2011

Arrachage d'une parcelle… Dantesque !

En janvier 2009, j'ai rendez-vous avec Nicolas Labenne (directeur technique de Lynch-Bages). A la fin de notre entrevue, il me fait remarquer qu'une parcelle est en cours d'arrachage. Elle est située sur le plateau de Monferran (plateau légèrement descendant vers le canal du Gaët).

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Curieux, j'en profite pour m'y rendre. Et là, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant la scène.
Dantesque je vous dis. Voyez-en les photos !
Pierre 

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6 décembre 2011

Une belle dégustation à Bordeaux Magnum

Jeudi prochain, le 8 décembre, je serai à Bordeaux Magnum pour présenter le livre. 
Je pourrai vous faire déguster de 17h00 à 18h00 les Tourelles de Longueville 2008, Léoville-Barton 1996 et Langoa-Barton 1995.

A 18h00 aura lieu une dégustation parcellaire. Dominique Befve du Chateau Lascombes a bien voulu me délivrer des échantillons de 2011.
Ce sera l'occasion pour vous de vous faire une première idée de ce millésime.

A jeudi alors…
Pierre

 

Bdx-Magnum

25 juin 2011

Album photos Gruaud-Larose

Bonjour à toutes et à tous,

Je complète notre rubrique album photos aujourd'hui avec le portfolio du Château Gruaud-Larose à Saint-Julien (cliquer ICI).
Ce château a été l'un des tout premier à avoir accepté de figurer dans notre ouvrage (fin 2006). J'ai pu y rencontrer lors d'une superbe dégustation, Georges Pauli, aujourd'hui retraité suite à une bien brillante carrière chez Cordier.

Gruaud-Larose

Le vignoble de Gruaud-Larose se trouve dans le sud de l'appellation et son vin affiche aujourd'hui une certaine élégance, alors que la puissance a souvent été mise de mise durant de nombreuses années.

Le château quant à lui, de par son architecture, incarne une certaine image du classicisme médocain. Il est intégré dans un ensemble de bâtiments construits au fil des ans et des besoins. Visite… 

Pierre Le Hong

25 mai 2011

Retour dans le Médoc

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La semaine dernière, nous avons commencé avec Pierre à démarrer le deuxième tome de notre "oeuvre" consacrée à Saint-Emilion. Après avoir rencontré en début de semaine Hubert de Boüard, Jean-Luc Thunevin et Bernard Magrez, je me suis offert une pause le vendredi en retournant l'espace d'une journée en rive gauche. 

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L'air de rien, ça m'a fait vraiment super plaisir de retrouver cette bonne vieille D2 et les châteaux qui la bordent. Je me suis trouvé à cette occasion un nouveau compagnon d'armes en la personne d'Antoon Laurent, Wine Patriot dans l'âme, qui se trouvait vaquer dans le coin pour affaires.

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Nous avons démarré la journée à Latour où nous attendait la toujours souriante Sonia. Nous avons dégusté les assemblages de 2010 prélevés le jour même.

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Si nous retrouvons une trame relativement proche dans les trois vins, le Pauillac se distingue par sa buvabilité et sa gourmandise (même si un peu moindre que la version 2009), les Forts par son élégance et sa douceur, alors que le Latour est tout simplement superbe : un nez mêlant les notes mentholées à la liqueur de fruits noirs.  Dès l'attaque en bouche, vous êtes saisis par la fraîcheur et la droiture de ce vin, avec l'impression d'être sur une rampe de lancement sans la possibilité de dérailler. Vous avez simultanément l'impression que le temps s'est arrêté, captivé par cette matière dense et mûre, presque crémeuse. La finale vous met une grosse claque pour vous dire que non, vous n'avez pas rêvé...

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Cinq minutes plus tard, nous étions accueillis au château Pichon-Longueville (Baron) pour déguster le dernier millésime (2010). Comme à chaque fois, nous démarrons par Pibran, appartenant aussi à AXA  et vinifié par la même équipe. Comme vous le voyez ci-dessous, l'étiquette a profondément changé (dans un style plus classe). 

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Je ne saurais que le décrire banalement (mûr, épicé...), mais le nez de Pibran est tout sauf banal, se répétant à chaque millésime que j'ai dégusté. La bouche est ample, dévoilant une matière fraîche et veloutée, sans un tannin qui dépasse. La finale est gourmande, sans aucune dureté. Vraiment très agréable.

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Les Tourelles ont également changé d'étiquette dans un style plus classieux. Le nez est plus discret que celui du vin précédent. La bouche a par contre un fruit plus intense, avec un côté frais, pulpeux. Fôdrait être difficile pour ne pas aimer.

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Le Pichon Longueville 2010 a un nez fin et expressif, mêlant les fruits noirs, le cacao et le menthol. La bouche est d'une grande ampleur, avec une matière dense d'un soyeux rare, et un élan irrépressible vous menant vers une finale de toute beauté : fraîche, intense, sans une once de dureté. Un bijou !

Le millésime 2008 qui vient d'être renoté à la hausse par Parker mérite tous les éloges : un nez d'une complexité folle (liqueur de cassis, tabac, moka, menthol). Un toucher de bouche remarquable de douceur et de finesse, avec un côté salin que j'apprécie beaucoup. Une finale longue et gourmande. Et si c'était l'une des affaires du millésime ?

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A peine remis de nos émotions, nous finissons notre matinée à Las Cases en compagnie du directeur (Jean-François Klee) et de Bruno Rolland (le maître de chai) et dégustons l'ensemble des vins des domaines Delon (toujours en 2010).

Fugue de Nénin : nez sur les fruits noirs bien mûrs, avec une sensation de fraîcheur. Bouche gourmande et pulpeuse, avec un fruit éclatant. Finale nette et fraîche. J'en ferais bien mon quotidien ;o)

Nénin : nez plus fin et plus épicé. Bouche tendue à la matière soyeuse. Belle chair dense. Finale encore ferme.

Chapelle de Potensac : nez médocain avec des notes de cassis (bourgeon et fruit) et une touche (agréable) de poivron. Bouche douce, aérienne, avec des tannins bien fondus. L'ensemble est équibré et très agréable

Potensac : nez marqué par le cassis et des notes mentholées. Matière mûre, d'un beau velouté tendant vers le soyeux. Texture vraiment top qui en fait le plus beau Potensac jamais bu !

Petit Lion (de Las Cases) : Nez au fruit exubérant, presque solaire. Matière très belle, soyeuse, avec un côté pulpeux/gourmand. Très bel équilibre. J'adore !

Clos du Marquis : nez noble d'une grande droiture (cassis/cèdre). Bouche ample d'une grande douceur, avec une matière aérienne et rafraîchissante.  De l'étoffe dont sont faits les songes.

Léoville : nez mûr et profond, avec un côté "force tranquille", et toujours cette fraîcheur propre à ce millésime. Attaque en bouche sompteuse : en l'espace de quelques secondes, le vin emplit le moindre espace de votre palais d'une matière riche et sensuelle, avec une acidité obsédante jouant le rôle de fil conducteur ; et une finale magnifique. J'avais déjà évoqué le divin lors de ma dégustation de Las Cases 2009. Je le maintiens ici : c'est immense, irréel de beauté. L'un des  plus beaux vins rouges bus de mon existence (voire le plus beau).

Nous avons ensuite déjeuné chez Jean-Michel Comme sur les terres de Pontet-Canet (mais n'avons pas bu de vins du Château). Je ne me suis pas éternisé car j'avais ensuite deux autres rendez-vous (un à Rauzan-Ségla - rien bu -  et un autre en rive droite avec Stéphane Derenoncourt - bu plein de choses, mais c'est une autre histoire...).

18 mars 2011

Notre journée au Festival du Livre Culinaire

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Jeudi dernier, je suis donc allé à Paris pour participer au Festival du livre culinaire, histoire de faire le "Service après-vente" de mon livre Crus Classés du Médoc. Lorsque je suis arrivé vers 10h45, j'ai eu un peu de mal à trouver l'entrée des artistes. Je suis passé d'un(e) hôte(sse) à un(e) autre, expliquant à chaque fois que j'étais auteur, blablablah... Ca s'est solutionné en appelant mon ami Pierre qui m'a amené un badge Sud-Ouest.

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Nous avions quartier libre pour le reste de la matinée, aussi somme nous allés participer au Pentathlon du vin organisé par le Baco Club de Buenos Aires. Les animateurs ont une vision très ludique du vin, avec un côté doucement fêlé que j'adore. Ca me donne des idées pour les cours de vins que j'anime ;o)

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Ah oui, je précise que les photos ont toutes été prises avec mon téléphone. Cela explique leur qualité assez médiocre. Il y avait donc 5 épreuves.

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La première n'en était pas vraiment une puisqu'elle consistait à boire 6 vins et à choisir ses deux préférés. Il était conseillé de bien prendre des notes sur chacun, car nous allions les regoûter en fin de parcours. Et il fallait retrouver les deux que nous avions préférés (avec des numéros différents, évidemment).

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La deuxième épreuve consistait à sentir les vins contenus dans les verres noirs et à trouver s'ils étaient blancs ou rouge (là, j'ai tout trouvé assez facilement).

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Là, rien d'oenologique : il fallait tirer une carte. Si tu tirais un roi, tu gagnais un cadeau. J'étais le premier à tirer : gagné ! Mais le suivant a gagné aussi, et le suivant... Je me demande s'il n'y avait pas que des rois. Le cadeau, c'était un tire-bouchon de bonne qualité.

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Là, par contre, une vraie épreuve : sur ces trois bouteilles, il y en avait deux identiques. Il fallait les reconnaître. Ce que j'ai réussi sans trop de difficulté.

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Avant-dernière épreuve : découvrir le vin  100 % Malbec parmi ces trois bouteilles. J'ai hésité entre deux. Pensant que c'était un Malbec "nouveau monde", j'ai choisi le moins tannique. En fait, il s'agissait d'un Malbec français. Et donc à la finale très virile. Pierre, lui, ne s'est pas fait avoir.

Et enfin, il fallait retrouver les deux préférés de la première épreuve. J'en ai retrouvé un sur les deux. Et 4 sur les 6 présentés.

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Nous avons discuté avec la co-responsable du Club à qui nous avons montré notre livre, exposé sur le stand. Nous les avons tous invités à venir à notre dégustation de 17h15. Invitation acceptée.

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Nous passons ensuite du temps à observer comment se passe justement les conférences-dégustations. En fait, c'est un peu la cata : les gens viennent boire les vins qui sont servis durant celles-ci, puis s'éloignent pour discuter entre eux, sans se soucier de que raconte le conférencier à son interviewer. En fait, c'est ni plus ni moins un bar ouvert à tous. Tout juste si les buveurs ne demandent pas à l'intervenant de ne pas parler moins fort, car on ne s'entend plus. Il y en a même qui sont assis à une table avec leur ordinateurs portables (ou I Pad) et qui causent business, en sirotant un verre de vin. Sans parler qu'il n' y a aucun crachoir de prévu, ce qui est carrément hallucinant !

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Michel Chasseuil et Robert Camuto

Pierre décide de prendre le taureau par les cornes : nous ferons notre dégustation sur le stand de notre éditeur, avec nos règles, des crachoirs, et des gens qui seront prêts à écouter ce que nous avons à dire. Nous réussissons à récupérer pour celle-ci le sommelier, Jean-Michel Deluc, et l'animateur Robert Camuto. Et puis les verres et des crachoirs. Youpi !

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Mais nous n'en sommes pas encore là : il n'est que midi, et la faim se se fait sentir : c'est assez rare pour être souligné : les repas sont entièrement gratuits. Deux thèmes au choix : l'Italie ou la Malaisie. On choisit la Malaisie, car on a moins l'occasion de manger malais qu'italien ;o) C'est le maître de la cuisine malaise himself qui dirige les opérations. Il est considéré dans son pays comme un dieu vivant.

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Il y avait un nombre de plats assez impressionnant, dont le point commun est d'être relevé (sans toutefois trop "arracher" ). Mais l'attraction de la "salle malaise", c'était les danseurs, absolument infatigables, se mouvant au gré d'une musique funky à la sauce asiatique.

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Toute la journée, il y avait aussi des démonstrations de chefs cuisiniers du monde entier, avec au final une séance dédicace de leur dernier livre. Il y a eu ainsi Michel Portos, du Saint-James, et puis Alain Passard, de l'Arpège.

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J'ai trouvé son approche de la cuisson des légumes intéressante. Ca donne des idées.

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Il prenait vraiment son temps pour dédicacer, accordant plusieurs minutes à son interlocuteur(rice). C'est sûr qu'il ne valait mieux pas qu'il y ait 300 personnes qui attendent. Mais j'ai trouvé cela vraiment bien de sa part.

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A noter aussi que les tableaux accrochés au mur sont des oeuvres d'Alain Passard, illustrant son livre de recettes. Une approche originale, jamais vu jusqu'à aujourd'hui. Ci-dessus "Rhubarbe et fraises à l'orange, pralines d'amandines".

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Le stand Sud-Ouest (et JP Thévenin)

J'ai eu également le temps de faire le tour des stands des différents éditeurs. Mon gros coup de coeur de la journée, ce sont les éditions menu-fretin. Pas pour leur livre sur Michelin qui devrait faire du bruit dans les prochains jours, mais pour leur collection Menu Festin qui réinvente le livre de cuisine. Je ferai un billet rien que sur eux, car ils le valent bien !

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Vient enfin le moment attendu de la dégustation. Les vins ont été légèrement rafraîchis dehors sous la surveillance d'un vigile (grrrr.... touche pas !). Jean-Michel Deluc et Robert Camuto sont là.

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Et puis un public pour le moins international.

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Jean-Michel Deluc et Pierre

Tout se fait en anglais pour que tout le monde comprenne. Un exercice pas forcément évident. Mais vu qu'il y a plusieurs parfaits bilingues, on y arrive ;o) Ca s'est bien passé. On a dû faire la seule conférence de la journée où le public était attentif, échangeait avec nous. Nous avons remonté la D2 le verre à la main, parlant de chaque château que nous dégustions. Vraiment sympa. Je vais faire un billet à part sur la dégustation elle-même. Sachez que c'est le Lynch-Bages 2001 qui s'est goûté le mieux ce jour.

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L'ambiance était très sympa sur le stand : à 30 cm de moi, il y avait Ariane Daguin, d'une joyeuse humeur très communicative, qui faisait une séance de dédicace.

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Les échanges ont duré jusqu'à 19 h, heure à laquelle j'ai dû partir pour avoir mon train. Pierre a poursuivi la soirée aux Folies Bergères où il est monté sur scène pour recevoir le prix évoqué précédemment.

pierre

9 mars 2011

Crus Classés du Médoc, le film

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En septembre 2010, à la sortie du livre, nous avons fait le tour des châteaux qui nous avaient fait confiance pour leur remettre un exemplaire de l'ouvrage. Ligo, un ami caméraman nous avait accompagné pour filmer l'évènement. Le voici enfin en ligne.


un livre, des crus
envoyé par bordomatic. - Futurs lauréats du Sundance.

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